QUI ÉTAIT NOGUCHI SENSEI?
WHO WAS NOGUCHI SENSEI?
¿QUIÉN FUE NOGUCHI SENSEI?
野口 晴哉 (Noguchi Haruchika) Haruchika Noguchi sensei, 1911-1976 |
QUI ÉTAIT NOGUCHI SENSEI?
Haruchika Noguchi est né à Ueno (district de Tokyo, Japon), le 7 Septembre
1911. Il était le fils aîné d'une famille nombreuse et modeste. À l'âge de cinq
ans, il a souffert de la diphtérie, une maladie qui l'a empêché de parler
pendant une longue période.
Après le grand tremblement de terre de Kanto, qui a frappé la région de
Tokyo en 1923, le petit Noguchi de douze ans a aidé ses voisins en utilisant le
mouvement spontané de ses mains. Les résultats ont été favorables et les gens
ont reconnu ses talents extraordinaires pour la guérison. Beaucoup de patients
sont allés vers lui, bien plus nombreux que ceux que le jeune «garçon
guérisseur » pouvait assister.
Plus tard, il étudierait différentes philosophies et thérapies traditionnelles
de l'Extrême-Orient. À l'âge de quinze ans, guérisseur traditionnel déjà réputé, il a ouvert son premier dojo à Iriya.
Le mot Seitaï signifie le corps accordé ou équilibré. Pendant la première période
de la carrière de Noguchi sensei, ses disciples ont appris les mécanismes de la
santé et la façon de traiter les personnes malades. Après des années de travail
continu et d'étude, et grâce à son extraordinaire sensibilité, son intuition
exceptionnelle et sa perception étonnante et profonde des phénomènes naturels,
il a découvert comment les mouvements spontanés se manifestent dans la nature
humaine. Maître Haruchika Noguchi a construit l'activité du Seitaï avec une
approche très singulière, et a donné un sens beaucoup plus large à la santé en
enseignant à travers l'utilisation du Ki et des points réflexes de
l'organisme (katten).
Pas entièrement satisfait de sa pratique, il a vu les patients qu'il avait
guéris revenir à la recherche d'attention et lui demander du secours pour de
nouveaux troubles. Souhaitant porter ses idées et ses découvertes au-delà du
domaine de la thérapeutique, il a donné une nouvelle orientation au Seitaï.
Très conscient de l'importance des mouvements involontaires (bâillements,
éternuements, toux, tics, etc.) pour l'équilibre du corps, l'esprit et les
émotions, il a compris qu'il valait mieux cultiver la propre force vitale des personnes
que d'essayer de guérir leurs maladies. Donc, il a inclus la pratique régulière
du katsugen undo et du yuki, entre autres, et a enseigné aux
êtres humains à se sentir responsables de leur propre santé et de celle de leurs
parents et amis. Il a consacré une partie très importante de ses recherches à
la conception, la grossesse, la naissance et l'éducation des jeunes enfants,
dans l'espoir de contribuer au bien-être des générations futures.
Sa première « Association Thérapeutique Seitaï» (ou Association du
Seitaï Soho) créée en 1947, a été réorientée et transférée vers le domaine de
la culture et de l'éducation. Maître Noguchi a obtenu la reconnaissance du gouvernement japonais
et a réussi à la faire accepter par le Ministère Japonais de l'Education et de
la Science. Il a ainsi fondé la Société Juridique Seitaï (Shadan Hojin Seitai
Kyokai) en 1956-57.
Dans les années cinquante, il a créé le concept de Taiheki. En japonais Tai
signifie le corps et heki, la prédisposition innée ou l'habitude. Noguchi sensei a étudié
les différentes tendances corporelles et psychologiques des êtres humains. Avec
cette connaissance révolutionnaire, il a facilité la véritable compréhension de
l’origine et le développement des pathologies.
Toutefois, il a continué à traiter un nombre impressionnant de patients
jusqu'à la fin de sa vie (jusqu'à deux cent par jour), avec une précision
extraordinaire. Sa perception de la nature humaine était absolument incroyable.
Mais peu importe combien de guérisons instantanées il obtint parmi ses patients.
Noguchi Sensei a toujours insisté sur le fait que le Seitaï est un art de vie
qui respecte les principes fondamentaux de la nature. Bien plus qu'une
thérapie, son but était d'atteindre un développement intégré du propre soi et l'accomplissement de la vie humaine, en
apprenant et en observant l'action du Ki dans l'organisme. Derrière le Yuki, le
Katsugen Undo ou le traitement Soho, il n'y a qu'un seul objectif: au-delà des considérations
personnelles, l'existence n'a de sens que si nous permettons à la force vitale
de s’exprimer en plénitude, avec un élargissement progressif de la conscience
et un échange permanent avec les autres et l'environnement. Avoir une vie
avec un corps qui ne soit conditionné d’aucune façon est l’une des raisons de
pratiquer le Seitaï de Maître Noguchi.
Le Seitaï mène à la réalisation (ou Zensei). Et, le moment venu, l’individu
est prêt à accepter la mort sans crainte, comme une autre expression de la vie.
Cette réflexion définit Maître Noguchi:
Seuls ceux qui vivent en plénitude connaissent le sommeil profond.
Seuls ceux qui vivent paisiblement ont une mort paisible.
Cette réflexion définit Maître Noguchi:
Seuls ceux qui vivent en plénitude connaissent le sommeil profond.
Seuls ceux qui vivent paisiblement ont une mort paisible.
En 1930, à l'âge de 19 ans, il a écrit ses Réflexions d'une vie pleine, un texte étonnant pour un si jeune homme:
Je suis.
J’existe et je suis le Centre de l'Univers.
La vie vit en moi.
La vie n’a ni début ni fin.
A travers moi, elle se développe jusqu’à l'infini et s’unit à l'éternité.
Tout comme la vie est absolue et infinie, je suis aussi absolu et infini.
Si je bouge, l'Univers bouge. Lorsque l'Univers bouge, je bouge.
L'univers et moi sommes Un indivisible. Un seul corps et une seule âme.
Nous sommes généreux et harmonieux, libres et sans limites.
Nous existons au-delà de la vie et de la mort.
Et, donc, au-delà de la maladie et de la vieillesse.
Maintenant que j'ai trouvé la vie en moi, je suis en paix avec les concepts
spirituels d’éternité et d'infini.
Ma vie de tous les jours: je marche, je m’arrête, je m’assoie, je me couche...
Tout se passe normalement, rien ne trouble et rien n’est perturbé.
Mon esprit est si fort, qu'il ne peut jamais être rompu.
« Hmm, tout va bien. »
Noguchi sensei était un être
humain extraordinaire. Il vécut et mourut selon ses pensées. Il est décédé en
Juin 1976, à l'âge de 64 ans, après une vie consacrée à ses enseignements. Pendant
cinquante ans, il n'a jamais eu un jour de congé. Sa femme Akiko Noguchi, fille
de Fumimaro Konoe (ancien Premier Ministre) a continué la mission du Seitai jusqu'à sa mort en 2004.
Leur troisième fils, Hirosuke Noguchi (populairement connu comme Roi sensei) a suivi l'exemple: il a
vécu et il est mort de la même façon que son père (il est décédé en Août 2014).
Actuellement, l'héritage du Maître est suivi par quelques disciples, tels que
Kayo Tatebe sensei, qui a eu le privilège inouï d'apprendre directement de lui.
Maître Noguchi a probablement laissé son travail inachevé. Il a découvert
quelque chose d'énorme et sans fin: la structure et le mouvement de la vie. La plus grande partie de son enseignement, concernant des questions de tous
les jours, a été transmise oralement. Il a laissé de nombreux écrits, et a fait
transcrire à certains de ses élèves ses
explications pendant les stages et les sessions de formation. Malheureusement, de
nombreux textes de sa biographie n’ont jamais été publiés (pas même en
japonais), ni traduits en langues occidentales. Des exemples écrits innombrables
illustrent la sensibilité de Maître Noguchi et sa compréhension profonde.
Il a écrit de petits livres où il a présenté ses découvertes:
Heiko yokyu no ni hoko («Les deux directions de la volonté d'équilibrage»), Gohoko no shigueki han osei («Les cinq
directions ou dimensions de la capacité vitale de réagir aux stimuli»), Ninguen no tankyu («De nouvelles
recherches sur l'être humain»), Taiundo
no kozo («La structure du mouvement spontané»), Kaze no koyo (livre
traduit en anglais sous le titre Colds
and Their Benefits «les rhumes et leurs bénéfices»).
WHO WAS NOGUCHI SENSEI?
Haruchika Noguchi was born in Ueno (district of Tokyo,
Japan), on September 7th, 1911. He was the oldest son of a large and
modest family. At the age of five he suffered from diphtheria, a disease that
prevented him from speaking for a long time.
After the great Kanto earthquake, which hit the Tokyo
area in 1923, the twelve-years-old Noguchi helped his neighbours by using the
spontaneous movement of his hands. The results were favourable and people acknowledged
his extraordinary talents in healing. Many patients went to him, many more than
the young "healer boy" could attend.
Later on he would study different philosophies and
traditional therapies of the Far East. At the age of fifteen, as an already highly
respected traditional healer, he opened his first dojo at Iriya.
The word Seitai
means attuned or balanced body. During the first period of Noguchi sensei’s
carrier, his disciples learned the mechanisms of health and how to treat sick
people. After years of continuous work and study, and thanks to his
extraordinary sensitivity, his exceptional intuition and his amazing and
profound perception of natural phenomenon, he discovered how the spontaneous
movements manifest in human nature. Master Haruchika Noguchi built up the
activity of Seitai with a very
singular approach, and gave a much wider meaning to health by teaching through the
use of Ki and the reflex points (katten) of the organism.
Not fully satisfied with this practice, he saw the
patients he had healed come back again looking for attention and asking him for
relief to their new troubles. Wishing his ideas and discoveries go beyond the
field of therapeutics, he gave a new orientation to Seitai. Very aware of the importance of the involuntary movements
(yawning, sneezing, coughing, twitches, and so forth) for the balance of body,
mind and emotions, he understood that it was better to cultivate people’s own
life force than trying to cure their illnesses. So he included the regular
practice of katsugen undo and yuki, among others, and taught human
beings to feel responsible for their own health and the health of relatives and
friends. He dedicated a very important part of his researches to conception,
pregnancy, birth and the education of young children, hoping to contribute to
the well-being of future generations.
His first “Seitai Therapeutic Association” (or
Association of Seitai Soho) created
in 1947, was reoriented and transferred to the field of culture and education. Noguchi sensei obtained the acknowledgement from the Japanese Government, and had it accepted by
the Japanese Ministry of Education and Science. This way he founded the Legal
Seitai Society (Shadan Hojin Seitai
Kyokai) in 1956-57.
In the fifties he established the concept of Taiheki. In Japanese Tai means the body and heki, the innate predisposition or
habit. He studied the different bodily and psychological tendencies of human
beings. With this revolutionary knowledge, he made it easier to really
understand how a pathology starts and develops.
However, he kept treating an impressive number of
patients every day until the end of his life (up to two hundred a day), with
extraordinary precision. His perception of human nature was absolutely amazing.
But no matter how many instant healings he produced among his patients, Noguchi sensei would always insist in the fact that Seitai
is an art of life that respects the fundamental principles of nature. Much more
than a therapy, his aim was to reach an integrated growth of one’s being and
the accomplishment of human life, learning and observing the action of Ki in
the organism. Behind Yuki, Katsugen undo or the Soho treatment, there is only one focus: further than one’s
personal consideration, existence only makes sense if we give a full expression
to the vital force, including a progressive expansion of consciousness and a
permanent exchange with others and the environment. Having a life with a
body which is not trapped in any way is a reason for practicing Noguchi Seitai.
Seitai leads to fulfilment (or zensei). And, when the time comes, one is prepared to accept death
without fear, as another expression of life.
The following thought defines Master
Noguchi’s:
A deep sleep only exists for those who act fully
A peaceful death exists only for those that have lived
this way.
In 1930, at the age of 19, he wrote Reflections of a full life, a surprising
text for such a young man:
I
am.
I
am the Centre of the Universe.
Life
lives in me.
Life
has no beginning and no end.
Through
me, life expands into infinity and joins eternity.
Just
as the life is complete and boundless, I too, am complete and boundless.
When
I move, the Universe moves. When the Universe moves, I move.
The
Universe and I are One, unbroken. One body and one soul.
We
are generous and harmonious, free and without boundaries.
We
exist beyond life and death.
And,
thus, beyond sickness and old age.
Now
that I have found life in me, I am at peace with the spiritual concepts of
eternity and infinity.
My
everyday life: I walk, I stop, I sit down, I lie down… Everything happens normally,
nothing disturbs and nothing is disturbed.
My
spirit is so strong, that it can never be broken.
“Hmm, all is well”.
Noguchi Sensei was
an extraordinary human being. He lived
and died according to this thought. He passed away in June 1976 at the age of
64, after a life devoted to his teachings. For fifty years he never had one day
off. His wife Akiko Noguchi, a daughter of Fumimaro Konoe’s (former Prime
Minister), continued the mission of Seitai until her death in 2004.
Their third son, Hirosuke Noguchi (popularly known as
Roi sensei) followed the example and
lived and died the same way as his father (he passed away in August 2014). Now
the Master’s legacy is followed by a few disciples, such as Kayo Tatebe sensei, who had the unusual privilege to
learn directly from him.
Master Noguchi probably left his work unfinished. He
discovered something huge and endless: the structure of life, and life
movement. Most of his teaching, related to everyday matters, were
transmitted orally. He left many texts, and had some of his students write down
his explanations during the workshops and training sessions. Unfortunately many
texts of his biography have never been published (not even in Japanese) nor
translated to western languages. Innumerable written examples illustrate Master
Noguchi’s sensitivity and profound understanding.
He wrote small books where he presented his
discoveries:
Heiko yokyu no ni hoko (“The two directions of the equilibrating desire”), Gohoko no shigueki han osei (“The five
directions or dimensions of the vital capacity of reaction to stimuli”), Ninguen no tankyu (“New research about
the human being”), Taiundo no kozo
(“The structure of the spontaneous movement”), Kaze no koyo (book
translated in English as Colds and Their
Benefits).
Books by Master Haruchika Noguchi translated in
English:
Order, Spontaneity and the
Body. Tokyo, Zensei, 1984. ISBN 4-915417-00-X.
Colds and Their Benefits. Tokyo, Zensei,
1986. ISBN 4-915417-01-8.
Scolding & Praising. Tokyo, Zensei,
1991. ISBN
10: 4915417026- ISBN 13: 9784915417023
¿QUIÉN FUE NOGUCHI SENSEI?
Haruchika Noguchi nació
en Ueno (distrito de Tokio, Japón) el 7 de septiembre de 1911. Era el hijo
mayor de una familia numerosa y humilde. A los cinco años sufrió la difteria,
una enfermedad que le impediría hablar durante mucho tiempo.
Después del gran
terremoto de Kanto, que azotó el área de Tokio en 1923, el pequeño Noguchi de doce
años ayudó a sus vecinos con el movimiento espontáneo de sus manos. Los
resultados fueron favorables y la gente reconoció sus talentos extraordinarios
para la curación. Muchos pacientes acudieron a él, mucho más numerosos que los que
el "niño sanador " podía atender.
Más tarde, estudiaría
diferentes filosofías y terapias tradicionales del Lejano Oriente. A los quince
años, siendo ya un sanador tradicional muy respetado, abrió su primer dojo en Iriya.
La palabra Seitai significa el cuerpo afinado.
Durante el primer período de la carrera profesional de Noguchi sensei, sus discípulos aprendieron los
mecanismos de la salud y la forma de tratar a las personas enfermas. Después de
años de trabajo y estudio continuos, y gracias a su extraordinaria
sensibilidad, su intuición excepcional y su percepción asombrosa y profunda de
los fenómenos naturales, descubrió cómo los movimientos espontáneos se
manifiestan en la naturaleza humana. El Maestro Haruchika Noguchi creó la actividad
Seitai con un enfoque realmente
único, y dio un sentido mucho más amplio a la salud al enseñar a través del uso
de Ki y los puntos reflejos del organismo
(katten).
No satisfecho del todo
con su práctica, veía a pacientes curados por él regresar de nuevo en busca de
atención y pidiéndole ayuda ante nuevos trastornos. Deseoso de llevar sus
ideas y descubrimientos más allá del campo de la terapéutica, dio una nueva orientación
al Seitai. Muy consciente de la importancia de los movimientos involuntarios
(bostezos, estornudos, tos, tics, etc.) para el equilibrio de cuerpo, mente y
emociones, entendió que era preferible el cultivo de la propia fuerza vital de
las personas que intentar curar sus enfermedades. Por ello incluyó la práctica
regular del katsugen undo y el yuki, entre otros, y enseñó a los ser
humanos a sentirse responsable de su propia salud y de la de sus familiares y
amigos. Dedicó una parte importante de su investigación a la concepción, el
embarazo, el nacimiento y la crianza de los niños, con la esperanza de
contribuir al bienestar de las generaciones futuras.
Su primera “Asociación Terapéutica
Seitai” (o Asociación Seitai Soho), fundada en 1947, se reorientó
y trasladó al campo de la cultura y la educación. Recibió el reconocimiento por
parte del gobierno japonés y fuese aceptada por el Ministerio de
Educación y Ciencia japonés. Noguchi sensei
fundó la Sociedad Legal Seitai (Shadan Hojin Seitai Kyokai) en 1956-1957.
En los años cincuenta
creó el concepto de Taiheki. Tai en japonés significa el cuerpo, y heki la predisposición innata o el
hábito. El maestro Noguchi estudió las diversas tendencias corporales y
psicológicas de los seres humanos. Con este conocimiento revolucionario, facilitó
la verdadera comprensión del origen y el desarrollo de enfermedades.
Sin embargo, Noguchi sensei continuó tratando a un
impresionante número de pacientes hasta el final de su vida (hasta doscientos por
día), con una precisión extraordinaria. Su percepción de la naturaleza humana
era absolutamente increíble. Pero no importa cuántas curaciones instantáneas obtuviera
de sus pacientes. Noguchi sensei
siempre insistió en que el Seitai es
un arte vivo que respeta los principios fundamentales de la naturaleza. Mucho
más que una terapia, su objetivo era lograr un desarrollo integral del ser
y el cumplimiento de la vida humana, el aprendizaje y la observación de la
acción de Ki en el cuerpo. Detrás del
Yuki, el Katsugen undo o el tratamiento Soho
hay un único objetivo: más allá de consideraciones personales, la existencia
sólo tiene sentido si permitimos a la fuerza vital expresarse en plenitud, con
una expansión gradual de la conciencia y un intercambio permanente con los
demás y el entorno. Tener una vida con un cuerpo que no está condicionada de
ninguna manera es una de las razones para practicar el Seitai del maestro Noguchi.
El Seitai lleva a la plenitud (Zensei). Y, cuando llega el momento, el individuo está preparado para aceptar la muerte sin miedo, como una
expresión más de la vida.
El siguiente pensamiento
define al maestro Noguchi:
Sólo existe el sueño
profundo para aquellos que actúan plenamente.
Sólo existe una muerte
apacible para aquellos que han vivido así.
En 1930, a los 19 años,
escribió las Reflexiones de una vida
plena, un texto sorprendente para un hombre tan joven:
Yo soy.
Yo soy el Centro del
Universo.
Dentro de mí reside la
Vida.
La Vida no tiene
principio ni fin.
A través de mí, se
expande hasta el infinito y se une a la eternidad.
Como la Vida es
absoluta e infinita, yo también soy absoluto e infinito.
Si me muevo, el
Universo se mueve.
Si el Universo se
mueve, yo me muevo.
Yo y el Universo somos
Uno indivisible. Un cuerpo y un alma.
Somos generosos y
armoniosos, libres y sin límites.
Existimos más allá de
la vida y la muerte.
Y por tanto más allá de
la enfermedad y el envejecimiento.
Ahora que he encontrado
la vida en mí, estoy en paz con los conceptos espirituales de eternidad e
infinito.
Mi actividad diaria:
camino, me detengo, me siento, me acuesto... Todo sucede normalmente, nada altera
y nada es alterado.
Mi espíritu es tan
fuerte que nunca se puede romper.
“Hmm, todo va bien”.
Noguchi sensei fue un
ser humano extraordinario. Vivió y murió de acuerdo con sus pensamientos.
Falleció en junio de 1976 a la edad de 64 ans, después de una vida dedicada a
sus enseñanzas. Durante cincuenta años nunca tuvo un día libre. Su esposa Akiko
Noguchi, hija de Konoe Fumimaro (antiguo primer ministro), continuó con la misión del
Seitai hasta su muerte en 2004. Su tercer hijo,
Hirosuke Noguchi (popularmente conocido como Roi sensei) siguió el ejemplo: vivió y murió del mismo modo que su
padre (falleció en agosto de 2014). En la actualidad, el legado del maestro es seguido por
unos pocos discípulos como Kayo Tatebe sensei,
quien gozó del privilegio único de aprender directamente de él.
El maestro Noguchi
probablemente dejó su trabajo inacabado. Descubrió algo enorme e ilimitado: la
estructura y el movimiento de la vida. Gran parte de su
enseñanza sobre asuntos cotidianos fue transmitida oralmente. Dejó muchos escritos
e hizo transcribir a algunos de sus estudiantes sus explicaciones durante los
cursos y las sesiones de formación. Por desgracia, numerosos textos de su
biografía nunca fueron publicados (ni siquiera en japonés), ni traducidos a idiomas
occidentales. Innumerables ejemplos escritos ilustran la sensibilidad del maestro
Noguchi y su comprensión profunda.
Escribió unos libritos
donde presentó sus conclusiones: Heiko
yokyu no ni hoko (“Las dos direcciones para equilibar el
deseo”), Gohoko no shigueki han osei (“Las
cinco direcciones o dimensiones de la capacidad vital de reacción a los
estímulos”), Ninguen no tankyu (“Nueva
investigación acerca del ser humano”), Taiundo
no kozo (“La estructura del movimiento espontáneo”), Kaze no koyo (libro
traducido en inglés con el título Colds
and Their Benefits, “Los resfriados y sus beneficios”).